Audrey Pulvar : nouveau look pour une nouvelle vie !

Vous le savez, Audrey Pulvar est incontrôlable. Grande gueule, toujours prompte au clash, pourfendeuse des droits de la femme-journaliste-indépendante-compagne-de- politique-et-alors-quoi-tu-me-crois-pas-indépendante-hein-c’est-ça, Audrey fait ce qu’elle veut (avec ses cheveux) ! Professionnelle douée, reçue major de sa promotion à l’ESJ Paris, passée par des rédactions reconnues et remarquée pour son franc-parler notamment lors d’une interview historique de Nicolas Sarkozy, laquelle lui apporta ses premiers problèmes en même temps que la lumière, Audrey n’en finit plus de faire parler d’elle. Nommée directrice de la rédaction des Inrockuptibles il y a quelques jours, la jolie journaliste (mais noooon, pas que) a profité de cette belle opportunité professionnelle pour faire sienne la devise de Cristina Cordula : adoptons un nouveau look pour une nouvelle vie. L’occasion pour nous de faire à nouveau marcher la machine à remonter le look de celle qui se cherche (en la matière) et dont on espère qu’elle ne s’est pas définitivement trouvée…

Audrey époque fraîche journaliste

Le brushing à la Donna Martin réalisé au lisseur, un chouïa trop plat pour un look bonne élève, assorti à une chemise Zara cintrée au col bien ouvert mais pas sexy, rehaussée d’une veste sans personnalité. Bref, le style passe-partout de la journaliste qui débute dans une rédaction sans styliste. Heureusement, Audrey est jolie et souriante, mais elle nous fait fatalement penser à nos premiers entretiens d’embauche lorsque, boudinées danss notre tailleur-pantalon en synthétique acheté chez Morgan, on priait pour que l’employeur ne s’approche pas de nous ni que les effluves de sueur passées par le filtre de l’abominable matière n’anéantisse toute chance d’être remarquée.

Sentence : « Ma chairie on doit te trouver UN LOOK ! »

Audrey époque starification

Y’a quelque chose de changé dans sa vie… Mmmh, ne coupons pas les cheveux en 4, Audrey a finalement accepté de confier son indomptable chevelure à un professionnel, c’est certain. Classe, la jeune journaliste entre dans la cour des grandes : comme Schoenberg, Chazal et Ferrari, elle a son brush Jackie O’, celui qui impose le respect, en particulier lorsqu’il est assorti à une robe trois trous. Audrey est entrée dans la cour des grand(e)s.

Audrey en mode sexy

Elle nous avait peu habitué à ce genre d’excentricités et pourtant, c’est bien Audrey qui, un jour, décida de poser en short ras la moule, débardeur blanc, cheveux sauvageons et fourche à la main dans un décor très « L’Amour est dans le pré » (t’as eu chaud, Karine, elle en voulait peut-être au programme star de M6) pour une série photo que ne dédaigneraient pas forcément les chauffeurs de poids lourds amateurs de calendriers coquins.

Sentence : « Ma chairie tou est souperbe mais la crédibilité c’est pas ça ! »

Audrey se nanamouskourise


Qu’est-il passé par la tête d’Audrey le jour où elle a décidé d’assortir son nouveau look de lunettes de soudeur ? Mystère. Comme dirait Cristina : « Ma ma chairiee ça te va PAS DOU TOUT !! ». Serait-elle de mèche avec Nana ? Sponsorisée par Afflelou (le fou) ? Toujours est-il que, dès lors qu’elle prit chez Ruquier sa place de bourreau d’auteur,  elle ne quitta plus ces hublots à vous faire dresser les cheveux sur la tête.

Audrey a pris la foudre

L’avez-vous vue, la photo « officielle » de prise de nouvelles fonctions de la Miss Pulvar dans sa nouvelle rédaction aux Inrocks ? Comme d’autres en leur temps ont jeté leurs soutiens-gorges, Audrey a-t-elle décidé d’affirmer sa liberté en balançant par la fenêtre coiffeur, gels anti-frizz, mousse structurante et fers à lisser ? Passe encore que la belle ait décidé de se vêtir d’un filet de pêche pour aller rencontrer ses nouveaux collègues (« Mais regardez-moi cette dentelle, la finesse du point !), mais pour quelle obscure raison piétine-t-elle ainsi plusieurs siècles d’art capillaire ? La réponse pourrait peut-être nous être apportée par Stéphane Bern qui lui aussi, en son temps, avait jeté aux orties sa brosse ronde dès lors qu’il s’était libéré des chaînes aristocratico-people de Saga pour plonger dans le grand bain des émissions décomplexées. Mais qu’est-ce qu’on s’était foutu de sa gueule !

Nous nous passerons  bien entendu de faire de même avec Audrey, d’autant qu’elle a maintenant beaucoup de pouvoir dans les médias et sur les réseaux sociaux. Loin de moi l’envie que nous nous crêpions le chignon… Franchement, c’est MA-GNI-FAÏQUE MA CHAIRIE !!

Marion Cotillard : de plouquette à starlette…

Aaaaah Cannes, le Festival, ses people, ses robes de soirées, ses coiffures insensées, ses maquillages sophistiqués, ses pompes à pleurer, ses beaux gosses à se flinguer, et ses starlettes à s’auto-dépecer tellement on se sent cheum et minable en les regardant…

Prenons la reine de l’année, Marion Cotillard, mademoiselle je porte un short Dior raduc pour une pub trois jours après avoir accouché. Omniprésente sur la Croisette et dans nos villes en 4 par 3 sur les affiches du dernier Audiard, « De rouille et d’os« , elle est apparue il y a deux jours au faîte de sa splendeur : chignon hitchcokien, port altier, makos audrey-hepbrurnien, robe Christian Dior Couture et bijou de cheveu Chopard, la potentielle future madame Canet envoyait du bois. Et nous, avachies devant notre écran d’ordi ou de télé, le cheveu frisotté par cette pluie incessante, on se sent du coup vachement pouilleuses.

Allez, on se remonte le moral un petit coup avec un flash-back des familles ? Parce que non, LA Cotillard se réveille pas comme ça le matin. Et aussi parce qu’il fut un temps où elle choisissait elle-même ses fringues… Honnêtement, je doute être jamais allée aussi loin, même pour aller à une soirée du vendredi de l’UCPA…

On part crescendo ok ?

En robe vert d’eau pailletée Dior (sisi !) en 2009 au gala de l’AmFar, ombre à paupière taupe et frisettes home-made, ça le fait déjà beaucoup moins, non ?

Et ce magnifique carré caniche et robe rideau-boa, vous en pensez quoi ?

Attention le lourd arrive… Pour sa montée des marches avec l’équipe de Taxi 2 (et feu Samy Nacery), Marion a tout bon ! Un chignon glamour, un bustier bien ajusté qui met en valeur sa carnation et son ventre musclé, une jupe loose top tendance, des escarpins saucissonants du plus bel effet, sans parler bien évidemment du voilage sans doute emprunté à une fenêtre de son hôtel qui, à l’époque, ne devait pas être le Martinez

Et, comme toujours, le meilleur pour la fin : mèches Tchip Coiffure, « robe » transparente et trop courte, raison probable pour laquelle Marion a opté pour… un long shorty orange (pas con !), re-shoes sausissonantes (créations d’un ami proche et agonisant ?) et sac à main assorti au cycliste (car oui, un long shorty, ne nous leurrons pas, c’est un cycliste. et tous les originaires des eighties savent de quoi je parle) :

Tout ça pour dire qu’il ne faut désespérer de rien, et qu’avec deux-trois conseillers look, un bon coiffeur, un styliste digne de ce nom et un peu d’assurance, on peut transformer n’importe quelle ringarde à bon potentiel en surbonasse de tapis rouge.

Alors, on se sent mieux ?

Carla Bruni-Sarkozy : fin de l’omerta après 5 ans de désastres vestimentaires !

En ce jour de passation des pouvoirs présidentiels, et à l’occasion du départ de celle qui fut notre ephémère Première Dame, j’aimerais en profiter pour remettre enfin les pendules à l’heure. Carla Bruni a été top model, certes. Elle a tourné la tête de moultes hommes, des plus puissants aux plus sexys (qui furent rarement les mêmes… coucou Laurent). Aussi, avec un tel physique et, certainement, un goût prononcé pour la mode, domaine dans lequel la belle avait frayé une décennie, quels ne furent pas les espoirs placés par les Français et les rédactrices de mode en cette nouvelle représentante de l’élégance à la française lorsqu’elle fit son entrée à l’Elysée.

On garde tous en mémoire les trois fameux jours passés à parader en bibi et ballerines chez Queen Elisabeth, lesquels permirent à Madame Sarkozy de conserver dans l’imaginaire collectif ce chic incontestable. Et pourtant, force est de constater que depuis, avant, pendant (moins) et post-grossesse, Carla nous aura imposé les pires looks jamais arborés en public, et ce sans qu’aucun commentaire, article ou billet assassin ne vienne souligner les attentats stylistiques commis par cette terroriste en puissance. Aujourd’hui, la pauvre aura porté la pire des tenues, celle dont vos copines, si elles sont sincères, se doivent de vous dire qu’elle vous porte le coup de grâce. C’est pourquoi j’ai décidé de briser l’omerta, et de revenir sur 5 années de désastres vestimentaires :

En Egypte, comme préambule, Carla nous sort le joli pull Pimkie torsadé prune… en V (on échappe de peu au col cheminée). Une merveille. Porté avec un jean quasi neige boot-cut et pataugas, on croit d’abord à un fashion faux pas.

A Petra, on reste circonspect devant cette immense veste en cuir noir très Gestapo-style aux manches qui dégueulent autant que les épaules. Quant aux lunettes aux branches mal réglées qui écrasent les pomettes et font passer l’air par l’arcade, on dit rien… Ou juste… Belphégoooooor :

Pour son mariage, en mode Inspecteur Gadget (eh là qui va là ?) :

Après l’épisode du Val de Grâce, en pantalon trop petit braguette tiraillée et plis inélégants :

Intensification extrême du phénomène avec l’arrivée de mon préféré, le fameux poncho moutarde du Noël de l’Elysée (reporté à maintes reprises, toujours sans make-up, c’est vrai que c’est une couleur qui fait un si joli teint…) :

Et son petit frère le gros gilet caca d’oie arboré lors d’un entretien avec les lecteurs du Parisien, pour qui il n’est manifestement pas utile de se laver les cheveux ni de se maquiller…

Pour finir aujourd’hui, 15 mai 2012, par ce sublime tailleur-pantalon Jenifer ninetees, de ceux qu’on s’achetait à 15 ans pour aller en entretien d’embauche de job d’été, qui vous font la cuisse épaisse, vous labourent les hanches et moulent votre postérieur de la manière la plus harmonieuse, comme on peut le voir sur cette photo (sans oublier la poche intérieure apparente)…

Alors, convaincus ?

Et dire qu’en août 2011, le très chic Vanity Fair élisait Carla Bruni-Sarkozy « Femme la mieux habillée au monde » ! Non mais de qui se moque-t-on…