Hier soir était un soir spécial, très attendu pour un fan de télé, et plus précisément de téléréalité (culinaire) comme moi. Un peu comme une finale Barça-Real en ligue des Champions pour un amateur de foot. Eh oui, lundi 30 janvier est enfin arrivé et avec lui le premier épisode du la 3e saison de Top Chef, le must des émissions culinaires.
Stéphane Rotenberg est cette fois-ci seul aux commandes, déchargé de cette pauvre Belge pas terribe dont on a oublié le nom (et qui eût pu aisément être remplacée par sa compatriote Sandrine Corman mais bon…). Quant au jury, il reste inchangé depuis 3 saisons (ce qui est un gage de qualité). Face à lui, 14 candidats qu’on attendait de découvrir avec impatience…
Personnellement, je suis assez déçue du casting 2012 (mais ça peut changer). Mis à part Ruben , le surdoué gagnant du Combat des régions, dont on se souvient que Jean-François Piège himself vantait les plats en affirmant en avoir rarement mangé d’aussi bons, aucun ne tape spécialement dans l’oeil. A part le fameux Norbert, haut en couleurs, que M6 met éhontément en avant en lui confiant la tâche d’annoncer à son équipe qu’elle est qualifiée (à la place de Rotenberg) alors qu’il n’y a aucune raison. Mais comme Norbert a un langage fleuri (« poils », « culotte »… sortent aisément de sa bouche), pleure facilement et parle de sa maman des sanglots dans la voix (comme Pierre Sang l’année dernière), c’est un « bon client » dont on imagine qu’il ne va pas « quitter l’aventure » de sitôt, sous peine de priver M6 d’une bonne petite part d’audience.
Car les autres candidats sont plutôt ternes. Qui se souviendra de Gérald et Amélie, les deux éliminés d’hier soir ? Reste Tabata, mignonette brésilienne dont il va bien falloir que les téléspectateurs masculins fassent une icône de la sexytude en cuisine pour supporter les quasi 3 heures de programme (qui m’ont semblé bien longues hier soir par rapport aux autres années, mais encore une fois c’est peut-être comme les premiers jours de colo, il faut s’habituer et s’attacher avant de s’éclater). Pour nous les femmes, il reste bien Jean Imbert et ses faux airs de Bruel, mais c’est à peu près tout. Pour ma part, j’attendrai sagement les apparitions surprises de Cyril sexyblaireau Lignac, toujours aussi chan’tant, sym’pathique et exaspérant lorsqu’il vient tenir la jambe à des candidats surtressés à 3 minutes d' »envoyer » un plat pas encore cuit.
Sur twitter, ça live-twittait mollement, à part @AlexisTopChef (Alexis Braconnier, le petit mignon de la promo précédente), que la chaîne a embauché pour animer ses réseaux sociaux) qui twittait un peu trop, peu niaisement, et un peu « gaffement » pour le moment (il a annoncé le départ d’Amélie au lancement de la pub alors que les candidats n’avaient pas encore tiré les couteaux). Mais il apprendra, espérons. Pour le reste, il en ressort en gros que Jean-François Piège a grossi (c’est d’ailleurs le seul membre du jury à dire, en interview, qu’il ne fait pas de régime avant l’émission. Il a tort, manifestement), que Jean Imbert a l’air d’avoir une perruque et que M6 aurait pu investir dans un vrai couteau orange cette année au lieu de coller un sticker dessus comme ils le font depuis 3 ans (c’est vrai !).
Rendez-vous donc la semaine prochaine pour une épisode qui, je l’espère, offrira davantage d’émotion, de frissons et de sexytude !