Procès de la télé-réalité : non mais Naulleau, quoi !

nabilla

Gérald Babin, Thierry Costa et Koh-Lanta ne sont plus, et depuis leur tragique disparition, chacun se presse autour des corps pour trouver un coupable. Comme dans toute bonne enquête qui se respecte, vers qui se tourne-t-on en premier ? Le coupable idéal, pardi, à savoir la tadadam… télé-réalité Beuuuuuuuuurk CACA !

Depuis le lancement du Loft il y a dix ans, et le concert de pincements de nez devant la bouze à succès débarquée sur nos écrans, tous les écoeurés philosophes avaient ensuite naturellement emboîté le pas à M6 pour boulotter eux aussi un peu de ce mauvais gâteau à succès. Depuis, pas une chaîne, je dis bien pas une, n’était parvenue à résister aux sirènes d’une audience acquise à moindre frais sur le dos d’innocents quidams venus tâter de la célébrité.

Souvent ensuite, à chaque hospitalisation de Loana ou après le suicide de FX, on a pointé du doigt l’ignoble machine à s’engraisser sur le dos de fragiles post-ados prostitués sur l’autel de l’Audimat. Chaque fois, la tempête est passée et les Anges sont restés. Cette fois-ci, il y a eu un mort. Pendant le tournage. Puis un autre, lié au premier. Et bien qu’aucun lien n’ait pu être fait entre ce décès et le concept d’un programme par ailleurs plutôt  intelligent et louable en terme d’objectif et d’esprit sportif, il semble que l’événement ait ouvert une brèche que beaucoup attendaient pour venir s’y engouffrer.

Pour Aurélie Filippetti, manifestement adepte de la technique à la Sarko : « un fait divers -> une loi », il faut tout bonnement interdire la diffusion des programmes de télé-réalité dans leur ensemble avant 22h. Quel rapport avec le décès de l’aventurier me direz-vous ? Mpfff mystère. Même son de cloche au CSA, dont la manifeste méconnaissance du monde télévisuel en deviendrait presque flippante. Quant à Eric Naulleau, l’acolyte de Zemmour, il a récemment déclaré qu’il faudrait « mettre tous ceux qui ont de près ou de loin participé à ce type de programme en taule ». Rien que ça. Vive la démocratie !

« Secret-Story », « Pekin-Express », « Le Bachelor », « Koh-Lanta », « Les Anges de la télé-réalité », « On a échangé nos mamans », « Top Chef », « Masterchef », « La Nouvelle Star », « The Voice »… autant de programmes n’ayant pour la plupart absolument aucun autre point commun que celui d’être estampillé « télé-réalité de merde » par les haters d’un genre qu’ils ne connaissent pourtant pas puisque, à mon sens, il n’existe pas. Ou plus. Les années ont passé et, outre le fait qu’il mette en avant des inconnus sur le petit écran, les programmes dits de « télé-réalité » se sont diversifiés et l’on pourrait aujourd’hui aussi peu comparer « Les Anges » à « Top Chef » que « Taratata » à « Vivement Dimanche ». Devrait-on donc mettre Christophe Willem, Jenifer, Nolwenn notre caution régionale ou Jean Imbert en prison ou encore devoir attendre 22h30 pour se repaître des prestations scéniques des candidats de « The Voice », programme plus familialo-bon enfant tu meurs ? Ridicule.

Allons allons, reprenons nos esprits et raisons gardons voulez-vous ? Qu’on cesse déjà de sanctuariser Nabilla en lui promettant une quatrième de Libé et un plateau du grand Journal pour avoir mimé un téléphone de ses doigts manucuro-lobotomisés avant de jeter bébé avec l’eau du bain pour laver une culpabilité qui n’a pas lieu d’être.

Rappelons au passage que nous, trentenaires, avons été biberonnés au manga avant de nous gaver de programmes AB Production accessibles à l’heure du goûter dans tous les foyers sans que ça n’émeuve personne ni qu’on crie au scandale. Et pour avoir goûté aux deux, pas sûr qu’Hélène et Lalie  aient alors eu mieux à nous apprendre que Stéphane (Rotenberg) et Denis (Brogniart). Enfin je dis ça, je dis rien.

C’est regardable, l’Inventeur 2012 ?

Certains soirs, lorsque la désert télévisuel s’étend à l’infini jusque sur la TNT, on est alors contraint de regarder l’UNFP en différé (et donc de participer activement aux larmes de joie de Jérôme Rothen recevant son trophée de meilleur joueur de ligue 2). Puis,  lorsque les footeux encravatés, gominés et boucles-d’oreillés rendent l’antenne, et qu’on a supporté à nouveau un zapping désolant, eh bien on n’a alors d’autre choix que de s’arrêter quelques instants sur la nouvelle réal-tv de M6, fût-elle fort peu enthousiasmante.

L’Inventeur 2012, pas très sexos. Autant que de bouquiner un magazine de bricolage gratos reçu dans sa boîte aux lettres parce qu’on a vraiment tout lu le Voici.

Et donc, c’est comment ? En gros, comme dans Top Chef ou The Voice, un juré composé de 4 personnes (3 hommes + 1 femme,  selon la règle originelle dite de « La Nouvelle Star saison 1 » – au passage, merci pour la parité ! En espérant que Francois Hollande prendra 5 minutes pour remédier à ce machisme real-télévisuel ancestral) juge du haut de sa grande expérience du domaine des candidats émus à l’extrême et sûrs de leur talent.

Ici, point de chanteurs multi-octave ni de danseurs sautillants, encore moins de chefs chevelus. Non, dans « L’Inventeur 2012 », les candidats, c’est vous ou moi qui aurions eu une idée révolutionnaire – ou pas…

Du coup, et puisqu’on a toujours plus d’empathie pour ce qui nous est proche, on y ressent très désagréablement la pitié et la gêne, plus souvent encore que la compassion. Car ponctuellement, un petit pépé sympatoche vient défendre le projet de toute une vie, celui dont il parle obsessionnellement à sa famille tous les dimanches depuis 15 ans, à tel point que personne ne se rappelle avoir pu déguster l’agneau dominical sans avoir à évoquer des heures durant le nouveau système de lame élaboré par papi pour sa machine à râper le fromage d’une main. Et lorsque, après avoir vanté les avantages de ladite râpe devant un jury circonspect, voire carrément méprisant, le pépé sympatoche se prend quatre « non » catégoriques qui mettent publiquement à terre ses espoirs et les milliers d’heures passées dans son garage sa révolutionnaire l’invention, bha moi ça me serre la gorge et ça me pique les yeux. Limite j’en pleurerais autant qu’en voyant Rothen recevoir son prix. Limite j’achèterais une râpe à 360 euros pour que le pépé ait pas trop la tehon en rentrant chez lui.

Heureusement, certains réussissent à convaincre le jury et passer les étapes de la compétition. Parfois, ils le font avec l’aide du cocasse « panel de consommateur » chargé de décider, en cas d’égalité, du sort d’un inventeur. Panel conso, encore un truc qui fait très « France normale« . En fait, « L’Inventeur 2012 », c’est super tendance ! Le coté « tout le monde a sa chance » (pas besoin ni d’avoir un don ni un physique exceptionnel), la caution entrepreunariale en plus, c’est so 2012 !

Au final, auront été retenus après cette première sélection un casse-noisette à propulsion chanmé auquel je crois beaucoup (voir la vidéo) :

 un four à cuisine solaire un peu cher, une machine à lait infantile genre Nespresso dont on n’a pas bien compris la réelle utilité, une canne pour aveugle et un four à pizza portatif. Bref, point de fil à couper le beurre pour le moment, dont on se demande d’ailleurs au passage qui a décidé un jour qu’il serait l’emblème de l’invention… Sérieusement, le fil à couper le beurre, c’est quand même pas la roue, et comme dirait le jury, « on s’en sert pas tous les jours, je vois pas un gros marché ».

Digression refermée, et pour répondre a l’intitulé de départ, s’il n’y a rien d’autre, et qu’on se sent d’humeur twitteuse, L’Inventeur 2012 se regarde tout à fait. En gros, dans le PAF, L’Inventeur 2012 serait le cassoulet du genre : vieille France, ploucos et un peu culpabilisant mais quand même beaucoup moins qu’un grec (cf. « Tous différents » sur NT1, diffusé également le lundi soir)…

Débat Présidentielle 2012 : dernière ligne droite pour les princes (presque) charmants de Marine

On ne les attendait pas avec de tels scores, et pourtant, ces Marine-là n’en finissent plus de faire parler d’elles dans les médias, sur la toile et les réseaux sociaux. Marine de mai, vaches à lait ! De qui parle-t-on ? Mais de Marine de « La Belle et ses princes presque charmants », bien sûr ! Vous avez forcément entendu parler de cette télé-réalité diffusée sur W9, et dans laquelle une gentille blonde franchouillarde doit choisir entre « la beauté du corps et la beauté du cœur », en gros entre des types beaux mais cons et d’autres moches mais admirables. Succès assez inattendu, la série B de Marine et ses prétendants n’en finit plus de faire parler d’elle.

Ne pourrait-on voir là un parallèle avec une autre Marine, bien moins jolie mais toute aussi successfull, méga-squatteuse de conversations et courtisée de toutes parts ? Cette Marine-là, jusqu’à hier, devait elle aussi faire son choix entre ses deux derniers soupirants.

Elle avait d’un côté l’amoureux transi, le courtisan de la dernière ligne droite, le filou prêt à tout, quitte à se renier lui-même. Et comme toute femme trop flattée, son Nicolas, elle l’a fait marcher, courir même, à coups de « Ouais, chais pas, j’vais voir. Dis que je suis la plus belle et on verra. Présente-moi tes parents. Quitte ta femme. Engueule-toi avec tes potes et reviens me voir. » Bref, elle l’a fait mariner, quoi. Et le Nico, fou d’amour et de désespoir, a tout bazardé dans sa vie pour conquérir sa Marine. Classique (« Il revient quand papa », demande encore Marianne, jolie jeune fille au buste tronqué. « Il revient pas, papa, il est tombé amoureux d’une autre dame», répond-on à Marianne, fille de la République).

De l’autre côté, François, le timide au physique banal qui, outrecuidance extrême, s’intéresse très peu à Marine. François a fait le fier et, en winner paradoxal, est resté dans son coin, plus intéressé par ses échanges entre potes que par son entreprise de séduction. Soyons francs, elle lui plait pas vraiment, Marine, à François. Du coup, la princesse, blessée dans son orgueil, a fait mine d’hésiter entre ses deux prétendants. Le Ludo – euh, Nico – envahissant ou le François distant ? Mmh, chais pas, je réfléchis, a minaudé la princesse.

Mouais. Et Nico qui n’en pouvait plus de faire livrer bouquets de fleurs sur bouquets de fleurs, envoyant même ses meilleurs amis plaider sa cause auprès de l’élue de son cœur, essayant de copiner avec ses proches à elle l’air de rien (vieille technique de teenager).

Las, le dernier épisode, diffusé hier, a définitivement brisé le cœur de l’amoureux transi. Marine a décidé de rester toute seule. Ce sera ni François ni Nico. Non non, Marine, son cœur, il est à papa. Encore une bachelorette qui nous aura fait poireauter pour faire sa pub avec pour seule ambition de « percer dans le milieu », voire de poser nue en couv’ d’Entrevue. Que Dieu nous en préserve.

Ce soir, c’est donc un Nicolas éconduit qui fera face à son rival. Cherchera-t-il, par des clins d’œil discrets, et dans une dernière tentative désespérée, à faire changer d’avis sa belle ?

Réponse à 21h pour un dernier épisode de « Marine et ses princes presque charmants ».

Les secrets de Pékin Express 2012 – le passager-mystère : debrief de l’avant-première…

Hier soir, j’ai été gentiment invitée par la chaîne M6, en compagnie d’autres blogueurs et blogueuses, à voir les premières images de « Pékin Express » en avant-première. Ouah, la chance, hein ? La question que je me posais secrètement, en bonne star-loveuses que je suis : Stéphane (Rotenberg) serait-il là ?

Me voilà donc confortablement installée dans une salle de projection à côté de Insiiide, grâce à laquelle j’ai été introduite dans le saint des saints. Comme nous sommes arrivées en retard, et que la projection avait déjà commencé devant une salle hilare, je n’ai pas pu tout de suite distinguer les participants… jusqu’à ce que… « Rho hihihi, Insiiide, regaaaaarde ! – CHUT – Regaaaaarde c’est Stéphane ! ». Regard compatissant d’Insiiide… Bon, j’avoue avoir pas mal zieuté  pendant l’extrait (genre « Tiens, Stéphane sourit ! » « Oh il rit comme il est sympa ! ») mais voilà ce que j’ai pu rapporter pour vous en avant-première :

Alors déjà, bonne nouvelle, trois binômes de la saison 7 sont dans la place : les frères Belges (mais si, les quasi jumeaux à l’accent énervant qui répétaient à l’envi « on the road again » – bha là « again », pour le coup -, très forts en sport et battus sur le fil par les dandys), les dandys Jean-Pierre et François, justement (et donc derniers vainqueurs en date) et le couple « atypique » formé par Noëlla, la très grande blonde, virile et sympathique et son mari Damien, bonhomme moustachu, rigolard et un peu pataud. Pour le reste, on a Jessica et Frédéric, les fiancés marseillais de la saison 5 séparés aujourd’hui mais repartis ensemble dans l’aventure bien qu’elle ait « refait sa vie » (qu’en pense son actuel ? Mystère…) et Cécilia la nerveuse avec son nouveau mec. Nous avons pu suivre les équipes à Séoul, dans la métro, contraintes de se mouvoir avec un handicap de taille : faire garder à l’un des deux coéquipiers son bandeau. Sous le regard inquiet, médusé ou impassible de nuées d’asiatiques, certaines scènes savoureuses vous raviront, telles l’un des frères belges se prenant un guichet de billetterie en pleine face, ou Noëlla et Damien hurlant sur le quai « Fran’che tivi ! Tivi chaud ! » (rappelons qu’ils ne parlent pas un mot d’anglais…).

Quid du passager mystère, me direz-vous ? La grande famille de M6 a sorti l’artillerie lourde, puisque la quasi intégralité des présentateurs maison va venir passer son petit week-end sur le tournage, accompagnant à chaque fois une équipe, faisant alors office de booster ou de boulet, selon, et servant habilement le programme grâce à l’injection d’une bonne dose de comique de situation non négligeable (puisque seul le passager-mystère est habilité à faire du stop, partie de l’épreuve la plus propice aux échauffements  les plus historiques). Vous pourrez donc suivre Stéphane Plazza le bien-aimé à nouveau en short à poches, Faustine Bollaert, plutôt avantagée par la nature et sautillant de longues minutes en tee-shirt blanc derrière les voitures pour le plus grand plaisir des téléspectateurs masculins, Mac Legsguy la caution geek, Grégory de Top Chef 1, les nanas de « C’est du propre « , la belle  Sandrine Corman ou encore William Carnimolla, manifestement révélation du programme (imaginez un WMCY short en jean taille haute, mini marcel rentré, bretelles, crête laquée et déhanché étudié subitement chargé de 3 grands rondins de bois de la taille de cocotiers pour un treck de plusieurs heures, harcelé par des inconnus hystériques lui hurlant « Viiiiiite – Mais putain laisse-le faire à son rythme ! ») Vous sentez que William va pleurer ? Brisons le suspens, oui, William va pleurer… On (je) regrettera juste l’absence de Môsieur Cyril Lignac le jeune chef  médiatique et sympathique… et maintenant étoilé rappelons-le au passage, qui aurait parfaitement eu sa place dans ce programme, mais il était peut-être en Corse ou que sais-je encore et puis de quoi je me mêle ?

Bref, du bien prometteur et croustillant pour ce « retour des héros » version Pékin. Applaudissements fournis dans la salle, et prise du micro par Stéphane. Après un mitraillage en règle dont il semble que tout le monde trouve ça normal, plein de gens ont posé plein de questions à Stéphane, qui a mis plein de temps aussi à y répondre parce que Stéphane, depuis qu’il a pris l’habitude de meubler pendant tout le temps qu’il faut pour cuisiner un repas pour 200 personnes (« Ca a l’air bon c’est quoi ? C’est chaud ? Du bœuf ? Du bœuf d’où ? Houlala vous semblez stressé je me trompe ? »), ça a l’air de lui être resté. Ca doit lui faire bizarre à sa meuf parce que le mien, c’est plutôt du genre « oui » « non » mais ça, c’est une autre histoire. Donc en gros ce qu’il dit Stéphane, c’est que la saison 2012 parcourt deux hémisphères, trois continents (classe !), qu’on y rit beaucoup, que les passagers-mystères n’ont su que 5 jours avant le départ où ils allaient (coucou « Voyage en terre inconnue » !), que dans Pékin, la capacité à se faire aider est un élément fort (cf. Noëlla et Damien pas forcément favoris mais c’est pas dit), qu’il ne teste pas forcément les épreuves comme Denis parce qu’ils n’ont pas forcément le temps avec l’installation et tout ça, que l’équipe de l’émission compte 120 personnes et qu’il faut 6 mois pour la préparer. Ah ouais, je comprends pourquoi il est si mince, Stéphane, il bosse 6 mois jours et nuit et après il part boulotter du riz dans des lieux à tourista… Pas con.

Sur ce, je pars au buffet.

Et ce soir, ne manquez surtout pas Pékin Express, le passager mystère, 1er épisode !

Debrief de « La Belle et ses princes presque charmants » ou Marine et les moches

Sur les conseils de mon amie et agent Cécile Escaich (name-dropping !), je me suis forcée à regarder le 4e épisode de la dernière télé-réalité qui buzz, « La Belle et ses princes presque charmants » (nom de code #lbesp sur Twitter), diffusée sur W9.

Le concept ? Une nana pas trop mal mais pas non plus à se taper le cul par terre, Marine, est venue pour « trouver l’amour ». Comment Marine pensait-elle être une énième et classique bachelorette, 5 ans après l’original, et non l’objet d’un abominable nouveau concept venu des States ? Mystère… En même temps, Marine a l’air vraiment naïve et fraîche, accordons-lui donc le bénéfice du doute. Le jour de son arrivée, alors qu’elle s’attend à voir débarquer une ribambelle de bellâtres, Marine déchante. L’abjecte et machiavélique PROD lui a réservé une belle moche  surprise : ses prétendants sont plutôt cheums, voir impéchables même un lundi soir de déprime après plusieurs années de disette sexuelle. On compte parmi eux un obèse, un rouquin malingre, un chuinteur (qui répète « oh punaige, oh punaige », à tout bout de champ), un zozoteur acnéique et un déséquilibré rosâtre.

Visiblement, pendant les premiers épisodes, Marine a appris à « découvrir» ses prétendants (et leurs « univers ») qui, puisqu’ils sont moches, sont forcément gentils et intelligents. Bha oui ! C’est comme les gros qui sont tous drôles et les vieux pleins d’empathie, c’est bien connu.

Pourtant, pendant l’épisode précédent, et alors que certains des puceaux commençaient sérieusement à ne plus pouvoir se contenir au moindre regard de la belle, se prenant à espérer qu’enfin, ayant eu la chance d’être découverts « pour eux-même », ils pourraient décrocher le cocotier et se taper une bombasse (ça ne vous rappelle rien tous ces bons sentiments ? Mais si… pensez à Claire Chazal. Mais siii… « Et vous, qu’auriez-vous fait à leur place ? »*), nouveau coup de théâtre. La sadique PROD abat encore une carte en faisant rappliquer des… « beaux ». Attention, huge guillemets. Les beaux sont d’absurdes strip-teasers chômeurs gonflés à la salle de gym low-cost pendant leurs longues après-midis d’ennui dans leur province éloignée, ravis de venir trainer leur corps body-buildé et leur crête collée à la Cléopâtre dans un programme diffusé sur la petite sœur d’une chaîne nationale. Vous vous en doutez, les beaux, comme ils sont beaux, sont très cons. Mais ça, pour le coup, c’est vrai.

La véritable thématique du programme est alors lancée, répétée à l’envi par le rédacteur de l’émission, visiblement pas peu fier de sa trouvaille : « Marine choisira-t-elle la beauté du corps ou la beauté du cœur ? » C’est beau, ce que tu dis, rédacteur…

Au moins c’est franc et dit : t’es moche, t’es gentil ; t’es beau, t’es con et méchant. Bhouuuu Ryan Gosling est bêêêête. Ce qui est marrant, c’est que les moches, entre eux, ne s’appellent jamais les moches mais « les anciens » (vs. les nouveaux), « les geeks » (sic) – alors qu’à part Pascal, très sympa au demeurant et pas moche, dont vous pouvez retrouver le débrief de son expérience sur www.luxsure.fr –, je pense qu’aucun d’entre eux n’a la moindre compétence particulière en informatique. Ils s’auto-nomment également… « les normaux » (la normalité a la cote !). Du coup, ils essayent de piéger les cons : « Ouais euh, si qu’on fait un Pictionnary ou un Trivial Pursuit, je me demande bien kiki va gagner ! ». Moi aussi, je me demande bien kiki.

Marine, dans tout ça, a l’air de trouver les « beaux » relous et les moches flippants. Enfin, surtout un qui a passé le cap du stalker depuis un petit bout de temps. Ludovic, qu’il s’appelle, le stalker. Il lui peint des toiles sur lesquels il écrit son nom « avec un cœur sur le »i » que si avec ça elle comprend pas qu’il l’aime rhirhi rhi rhi » – rire masturbatoire effrayant. Il se demande aussi, puisqu’elle l’a placé à sa gauche à table, « le côté du cœur », si c’est un signe (of course, Cupidon, tu crois quoi ?) et la mange méchamment des yeux, à se demander à quel moment la PROD a dû intervenir.

Ce que je retiens en tous cas c’est que Marine a gentiment confié à ses amis les moches, ses « chouchous », comme elle les appelle, qu’avec eux, elle n’avait « pas besoin de se mettre sur son 31 , [ce qui fait] du bien» (vlan !), et aussi qu’elle a dit au stalker qu’elle le trouvait « très spécial » (tu m’étonnes !). Quant à lui, il a eu cette remarque très juste en parlant du groupe des beaux : « On voit qu’c’est des gens qui zont pas peur des filles. » Contrairement à certains du groupe des « normaux » dont on se demande parfois s’ils ne vont pas avoir des problèmes techniques de mecs de 13 ans quand la Marine s’approche un peu trop près… Freaky.

Semaine après semaine, Marine, qui a un prénom pas facile à porter en ce moment, choisit de renvoyer chez lui un prétendant. Cette semaine, c’était… bha ouais, vous avez cru quoi ! Ma seule interrogation sur la suite du programme reste la suivante, puisque le groupe des « geeks » va se réduire à peau de chagrin épisode après épisode : va-t-il y avoir une réunification (et les promesse habituelles : « On n’élimine pas un normal tant qu’il reste un beau ! Ouais les gars whou ! ») ?

La réponse au prochain épisode de Marine, les normaux et les blaireaux. Et si vous ne regardez pas, mais que d’aventure on vous en parle, vous saurez quoi dire ! Merci qui ? Merci Kiki.

*L’Amour est aveugle

Scoop ! The Veste : on a retrouvé le styliste de Crocodile Pagny !

Depuis le premier épisode de The Voice, une question taraude les internautes : qui habille Florent Pagny ? Où peut-on acheter les mêmes vestes  que lui ? J’veux du cuiiiir, pas du peep-show, du vécu…

Dans son dernier numéro, Voici précisait que Florent s’habillait seul, et n’avait pas de styliste attitré. Mmh, il me fallait enquêter. Et bingo, renseignements pris, j’ai trouvé ! Il se murmure même que, contrairement aux autres coaches, Manimal Pagny serait le seul à refuser les conseils de la prod’ (qui, à chaque tournage, se l’est certainement tenté « Euh… Florent, t’es sûr, là, pour ta veste en reptile moutarde ? » « Dis Florent, regarde ce que je t’ai trouvé, un joli petit pull marin » « Eh Florent, regarde par là  ! » puis HOP, jetage de trois gorilles sur Florent pour lui arracher son dernier boléro en rhinocéros). La semaine dernière, même le très policé Nikos s’y est collé, insistant lourdement auprès du chanteur reptilien : « Vous aimez le cuir Florent, hein Florent », sans qu’il relève. Florent ne parle pas de son look. Florent EST le look.

Car c’est bien mal connaître l’animal que d’avoir pensé pouvoir imposer quoi que ce soit à notre amoureux de « la liberté de penser » ! Non, sur The Voice, on sait que Florent refuse tout conseil parce que déjà, il kiffe son Dundee style… mais aussi parce qu’il serait sous contrat plus ou moins officiel avec un styliste. MAIS QUI EST CE STYLISTE ? vous demandez-vous fébrilement depuis des semaines, désireux vous aussi de faire craquer les filles tout de peau moulé.

En exclu, je vous file le tuyau : Floflo s’habille chez… Gérard Sené ! La preuve en images :

J’ai pu, à la rubrique « Cuir et peaux » (introduite ainsi : « Les meilleures peaux de Cerf, Renne, Cheval (sic), Mouton et Agneau français pour des modèles de légende »), récupérer pour vous quelques modèles pas encore porté par le baryton cathodique :

J’ai trop hâte, pour ce dorsal croco !

Son nom ne vous dit peut-être rien, mais Gérard Sené n’est pas un inconnu. Parmi les people acquis à sa cause ? Johnny, of course (et certainement Laetitia, la catwoman de LA), mais aussi, et Gérard s’en vante moins, Giuseppe ! Mais si vous savez, le fils de Marie-France, dans « Qui veut épouser mon fils« , complètement gaga des longues chaussures du biker couturier.

Vous doutez encore ? Gérard Sené himself a confirmé l’info sur sa page Facebook :

Et voilà ! Maintenant, vous pouvez foncer adopter la Pagny’s touch ! Ne me remerciez pas, Sené rien…

Interview : Les 10 vraies questions que tout le monde se pose sur Top Chef et sur Jean Imbert

Previously, dans Debrief, vous avez pu lire avec effroi comment Jean Imbert m’avait mis un gros wind. Vous m’aviez laissée sur le trottoir, le coeur en berne et le ventre plein. Mais les jolies histoires finissent toujours bien et Jean a fini par m’envoyer un mail pour s’excuser de son absence à notre rendez-vous à l’Acajou. Toute prête à accepter les excuses du très potentiel gagnant de Top Chef, je lui ai néanmoins réclamé une interview pour se faire pardonner, qu’il a acceptée de faire avec entrain. Et voilà comment, en exclusivité mondiale, j’ai pu poser pour vous les 10 questions qui nous hantent tous sur Top Chef ! Merci encore à Jean, très patient.

1/ Comment va se dérouler la finale ? Les candidats connaissent-ils les gagnants ?

Jean : Je n’ai pas le droit d’en parler. Tout ce que je peux dire, c’est que personne ne connaît le nom du gagnant, même pas nous, puisque les résultats sont sous scellés, et seront dévoilés le soir de la Finale.

2/ Les jurés mangent-ils froid ?

Jean : Franchement, ça dépend des épreuves. En studio, ils font vraiment des efforts pour passer goûter le plus vite possible et, la plupart du temps, ça ne pose aucun problème. Et heureusement car les saveurs peuvent changer selon la température du plat. En revanche, lors des épreuves en plein air comme à Cherbourg la semaine dernière, par exemple, ça a pu être le cas.

3/ Est-ce que les couteaux orange des éliminés ont vraiment une lame orange ou un sticker collé dessus ?

Jean : Haha, c’est quoi, ces questions ? Oui, c’est bien un sticker…

4/ Dormez-vous sur place ? Combien par chambre ?

Jean : Oui, on dort tous à l’hôtel, en chambre individuelle. On est super bien logés, honnêtement.

Etes-vous obligés d’y dormir ?

Jean : Pas du tout ! Moi par exemple, j’habite à Paris, ça m’est arrivé d’aller dormir chez moi mais bon, rarement, parce qu’on est tous la tête dans le guidon à potasser 24/24h nos livres de cuisine, qu’on a dans nos chambres d’hôtel.

5/ Mangez-vous les plats que vous préparez ?

Jean : Ca n’est pas notre repas mais oui, ceux qui en avaient envie pouvaient les manger. Moi j’aimais bien !

6/ Est-il vrai que Norbert et toi vous vous appelez maintenant tous les jours ? 

Jean : Oui, tous les jours !

Et as-tu installé l’appli « La Boîte à Nono » ?

Jean : Haha ! C’est marrant que vous m’en parliez, quand je l’ai eu hier, il m’a gavé avec ça ! Il veut absolument que je la télécharge, alors que lui-même n’a pas de smartphone ! En revanche, sa femme l’a.  Il kiffe trop !

7/ Les interviews que l’on voit au montage quand vous débriefez de l’épreuve en cours sont-elles tournées avant ou après que vous ayez eu les résultats (souvent, on essaye de déceler si le candidat a gagné ou perdu à ses expressions ou sa manière de parler) ?

Jean : Les deux ! On nous interviewe avant les résultats, pour nous demander comment ça s’est passé, comment on s’est senti et tout, puis après, pour avoir nos impressions. Après, le montage fait le reste.

8/ As-tu une perruque ?

Jean : (Rires) Pourquoi, tu veux l’adresse ? Non sérieusement, avant de voir que les gens parlaient de mes cheveux, je m’étais pas rendu compte. C’est juste que j’étais pas allé chez le coiffeur depuis un mois, le tournage dure un mois et demi, voilà… J’avais eu la puce à l’oreille quand Ghislaine avait demandé à Ruben, qui les avait longs aussi, de se faire couper les cheveux, et qu’elle m’a ensuite demandé de le faire aussi. Mais je lui avais répondu : « Coupe ta frange et je le ferai ! ».

9/ As-tu une copine ?

Jean : Je préfère ne pas parler de ma vie privée.

10/ As-tu gagné Top Chef ?

Jean : Haha, tu te la tentes, mais tu ne sauras rien !

Top Chef 2012 : Pourquoi les femmes sont-elles folles de Norbert ?

La star de cette troisième édition de Top Chef, vous le savez tous, c’est Norbert, ce candidat « haut en couleur » que nous promettait la prod’ avant même la diffusion du premier épisode. Bonne pioche pour le directeur de casting car l’animal fait tant parler de lui que, plus la saison avance, plus les curieux se pressent devant le programme culinaire pour voir de leurs yeux voir l’énergumène qui veut décoller les escalopes des filles.

Que les mecs aiment Norbert, on comprend. Enfin un gars qui assume de péter tout haut sans se soucier de l’oppression féminine. Enfin un gars du terroir qui se décrotte allègrement le nez, faisant oublier au téléspectateur mâle qu’il est en train de faire la même chose, merdique, affalé sur son canapé les cuisses écartées le ventre bien tendu alors que Laurent Delahousse, lui, le fait se sentir gros, sale et totalement inutile à la société. Salaud de Ken.

Non, le plus étonnant, chez Norbert, c’est que les filles en sont FOLLES. Et pas les moindres : blogueuses, journalistes féminines flirtant habituellement avec le féminisme, mères au foyer et adolescentes sophistiquées, elles mouillent toutes leur culotte pour le puissant cuisinier aux doigts de fée. Mmh.

Eh oui, 2012, c’est l’année du retour du bon gros macho qui tâche. Dujardin, le Loulou sympatoche, 100% hétéro qui pose sourire béat deux cuisses écartées entre les mains sur les affiches des Infidèles, est le modèle à suivre, l’homme-étalon si j’ose dire. On assiste à un cycle. On était partis de Bébel et Depardieu comme icones sexy de ces dames – des machos décomplexés de la braguette, des biscotos, du parler Audiard et de la bonne claque sur les fesses – puis on avait lentement dérivé vers l’abominable métrosexuel (Beckham, sourcils épilés, castration par l’épouse, air nigaud et troussage de nounou comme seule échappatoire), pour se finir sur l’übersexuel (Baptiste Giacobini ou Justin Bieber) comme icones masculines. Autant dire des enfants imberbes, propres et bien élevés. Et on nous disait que la femme était ravie d’avoir enfin un homme qui sent bon, emprunte son rasoir pour se raser les aisselles et achète consciencieusement ses produits de beauté pour homme.

Pff, que nenni ! La femme, elle veut Norbert ! Un type au parler franc, qui leur avoue tout de go et sans se poser de questions qu’il veut les prendre sur la table, là, tout de suite, qui les galoche sans prévenir, qui les bouscule, qui sent le rut animal, qui les énerve, qui les excite, un type qui utilise des mots comme « loches », « branle », « slip », « trou », « burnes », « fion » ou « calfouette ». Et ça, le Norbert, il sait faire ! Et puis, un type qui dit que « la cuisine, c’est comme l’amour. Il faut pas faire beaucoup mais il faut faire super bien », ça met en confiance. On se dit que Norbert, c’est un mec qui « se sort les doigts », comme y dit. Norbert, c’est comme le camembert, on en mange rarement en public parce que ça pue un peu mais qu’est-ce que c’est bon !

#TheVoice épisode 2 : Atef m’a mis les poils !

Non, je ne regarde pas tous les soirs la télé mais grâce au replay fort défectueux de TF1, j’ai pu, après 4 essais et erreurs 16 plus tard, voir ce fameux second épisode ayant réuni 8,5 millions de téléspectateurs, les pubs en moins mais toujours avec Nikos qui me propose de gagner 10 000 euros ou un voyage à New York (j’ai d’ailleurs beau recompter à chaque fois dans ma tête, je préfère quand même les 10 000 euros).

J’avoue avoir un peu baillé la dernière fois devant des prestation dont aucune n’était parvenue à me faire oublier que cela fait 10 ans maintenant qu’on écoute des chanteurs amateurs chantonner ou hurler leur UNIVERS devant des coachs plus ou moins médiatiques. Et je pensais sincèrement que depuis Christophe Willem, messie de la télé-crochet musicale, nous n’avions plus rien à attendre de ce côté-là… jusqu’à l’apparition divine.

Le petit reportage nous annonce donc Atef, 40 ans. Je me devais déjà d’apporter mon soutien à un membre de la génération X, qui rappelle d’ailleurs très justement qu’il est plus que rare de percer après la quarantaine (raison des angoisses persistantes de ma génération mais ceci est un autre débat largement débattu dans la rubrique éponyme). Je fais pourtant la moue devant Atef, pas très stylé, petit foulard autour du coup, nuque quasi vairellienne (du footballeur Tony Vairelle, que les plus vieux connaissent ndlr) et petite voix d’enfant. Je reste dubitative également lorsque ses accompagnants (trois amis d’Atef, donc, tous musiciens nous dit-on, qui racontent chacun que leur candidat possède une voix capable de scotcher n’importe qui). Atef va chanter « Ben« , de Michael Jackson. Il marque un point, c’est l’une de mes chansons préférées. Mais, comme ont dit dans la real musicale, il s’attaque à du TRES TRES LOURD. Je demande toujours à voir… Et là… comme dirait Louis Bertignac, j’ai pris la claque de ma vie ! Exit Willem, Doré et consors. Atef m’a mis les poils comme jamais, les quatre jurés se sont retournés, et moi j’ai sangloté sous le regard navré de mon concubin (« Ma pauvre, tu fais pitié… ») Je vous laisse juger par vous-même cette prestation, quant à moi, je me la refais un petit coup.

Un lundi soir sur Twitter… – #PDC vs. #TopChef

Il est 21h en ce lundi 27 février 2012 et je m’apprête à regarder le 5e épisode de Top Chef sur M6. Confortablement installée sur mon canapé râpé, j’ai à ma gauche un plateau repas (impossible de regarder Top Chef sans manger), face à moi la télévision et, fièrement posé sur son séant, mon fidèle iPad branché sur Twitter. Ma Time Line (TL) se prépare pour le marathon télévisuel qui verra s’affronter ce soir les partisans de « Parole de candidats » (#PDC), la nouvelle émission de Laurence Ferrari qui avait enregistré des audiences catastrophiques pour son premier numéro la semaine dernière, et #TopChef, l’émission culinaire préférée des Français (et la mienne) sur M6. Tels des musiciens accordant leurs instruments, les twittos de ma TL lancent quelques gazouillis désorganisés par-ci par-là.

#PDC a commencé en premier. Hollande, costume gris, cravate bleue, est filmé de haut, on voit trop sa calvitie. Ferrari, elle, arbore une étrange veste-boléro en simili cuir qui lui rajoute dix ans (cf. le concept « à la Chazal » : j’ai plus de 40 ans donc je fous du cuir pour paraître jeune mais du coup j’en fais 50).  Tiens, sur Twitter Hollande poste en même temps qu’il parle à la télé. Doué.

Direction M6. Générique. Allez Ruben, allez Jean Imbert, allez les chevelus ! Entrée en scène de Cyril Lignac, tout nouvellement étoilé. Sur ma TL tout le monde s’en fout. En même temps, ses copines @cecile2menibus et @DamidotValerie ne sont pas là. Et pourtant, il doit être tellement content, maintenant on ne le présentera plus comme un « jeune chef sympathique et dynamique » dans les émissions de la chaîne. Limite, je lui conseillerais de demander une augmentation.

Pour le moment, tout le monde est sur la Une. @florencedesruol dézingue méthodiquement et sans relâche Hollande comme à son habitude. @AlexisTopChef, l’ancien candidat embauché pour live-twitter (trop) officiellement, trouve que Noémie devrait arrêter les roulés. Il a pas tort, c’est vrai qu’elle roule tous ses plats, Noémie. @sandrinecamus le retwitte. @Tof_Beaugrand (Christophe Beaugrand, le chroniqueur people de « 50 min Inside ») est sur #PDC, bizarre pas son style. Je lui demande s’il est obligé par sa chaîne ou si c’est vraiment par goût qu’il mate Ferrari plutôt que Ruben. Il ne me répond pas. @jmaphatie se fait retweeter par @nadine_morano. Pas sûre qu’il kiffe. D’ailleurs Morano, d’un coup, retweete tout le monde. @CartmanOfficiel n’est pas là. Dommage, c’est le meilleur live-twittos télévisuel de ma TL. @Insiiide s’époumone contre Carl, dont elle exige le départ immédiat de la compétition.

Panique, sur M6, il y a fight entre Jean Imbert et Ruben, mes deux candidats. Jean Imbert est hyper autoritaire et engueule tout le monde. Ruben sue sang et eau et BAM, j’en étais sûre, il se coupe le doigt !!! Ca saigne, vite la prod, un pansement pour faire un bonhomme sur le doigt de l’enfant ! Ils finissent par réussir à « envoyer ». Séquence (dé)goût de Vilaine Arabian, qui a pris la mauvaise habitude de mimer des hauts le cœur quand elle teste les plats des candidats. Charmant. @Baptiste_L l’épingle d’un tweet assassin. Tiens, Denny a une doudoune Moncler. Mon concubin dit que c’est parce qu’il est Italien. Marrant, dans mon souvenir les Italiens sont plus Superga-sac à dos arc-en-ciel mais mes souvenirs italiens sont lointains.

Sur Twitter, @terminalose essaye de pousser @Tof_Beaugrand à dire du mal de Claire Chazal, sa keullègue. Tiens, il lui répond à lui : « Claire est sublime ». Ok, j’ai ma réponse, il a un contrat twitter avec son employeur. Nikos part se coucher (tôt) et nous dit au revoir en français et en grec alors que Karine Ferri, sa compagne de NRJ, se dit « si fière de lui » pour ses audiences de The Voice. Quant à @vincentglad, il continue sa cour assidue au compte de @nicolassarkozy, qui finira bien par le follower quand il le verra en couv des Inrocks ou dans le Voici de sa femme. @krstv, qui semble connaître @vincentglad, kiffe Melki dans Kaboul Kitchen. Cool, moi aussi j’aime Melki. Je regarderai peut-être en replay du coup.

Mon triple zapping TF1, M6, Twitter se fait frénétique à mesure que les heures avancent. Sur #TopChef, les candidats « revisitent » (qu’on arrête de revisiter pitié !) lapins, maqueraux et autres salades de crudités pour nourrir une bande de motards appelés les Morfals pendant que les déçus de la Une débarquent au compte-goutte sur le hashtag #TopChef. Norbert, surfélicité par les chefs, est au sommet de son art oratoire, se proclamant « le morbaque de Top Chef, celui qui se colle à la culotte et qui part plus »… No Comment. Finalement, Ruben est éliminé, au terme de ce marathon culinaire où il a semblé peiner malgré son « immense talent », comme le lui soulignent les autres candidats. Mon cœur saigne, et l’enfant pleure. Du coup, je pleure. Je me sens toute confite, gavée de télé et de chocolat, incrustée dans mon canapé rapé. Ma TL est allée se coucher, n’étaient quelques irréductibles partis commenter #motscroisés, et les américains qui gazouillent des trucs auxquels je comprends rien. Faut que je pense à les défollower. Demain matin, je me connecterai au réveil en compagnie de @guybirenbaum, qui postera une photo de son pare-brise pour nous donner la température à 6h du mat, ou qui nous parlera peut-être encore avec obsession de cette sombre histoire de compte piraté dont il fait manifestement l’objet en ce moment. Les oiseaux suivants se réveilleront les uns après les autres : @fleurdebitume, @Cath_woman, @mouloudachour… et une nouvelle journée de debrief ininterrompu pourra commencer. Twitter ne dort jamais, ma TL non plus.