« Ce qui se passe au village reste au village ». Non, cette phrase ne s’applique pas qu’au Club Med, mais aussi au fameux village olympique, lieu de tous les fantasmes depuis que ESPN a choisi d’en révéler les dessous dans son article sur « les jeux cochons« . Eh oui, mettez des milliers de jeunes athlètes beaux, musclés, surexcités par l’événement et pour la plupart célibataires dans un lieu clos qui leur est dédié, secouez, et vous obtenez le plus grand lieu de débauche du moment, THE place to have sex.
Dans son article, ESPN relate que pas moins de 100 000 préservatifs ont été acheminés au village pour les 10 000 athlètes présents pendant 15 jours ; ce qui nous fait donc 10 capotes par tête de pipe, sachant que la plupart du temps ces choses-là se font à deux, 20 rapports par binôme (les parties à 3 ou plus avec plusieurs partenaires féminines sont donc fortement conseillées pour optimiser le ratio). Autant dire qu’il y a du level. Ne soyez pas étonné. C’est vrai que lorsqu’on pense sportif de haut niveau, on pense ascèse, coquillettes, Contrex et coucher 20h avec Guy Roux ou Philippe Lucas qui veille à la porte. Et pourtant, si l’on réfléchit bien, les JO ne sont ni plus ni moins que les séminaires d’entreprise de ces malheureux contraints de s’entraîner 10 heures par jour en autarcie depuis la puberté. Alors, de même que le VRP moustachu est en transe à l’idée de pouvoir tromper bobonne lors de son colloque annuel à La Bourboule, le hockeyeur sur gazon concentre lui aussi tous ses efforts vers un but ultime : se la donner tous les 4 ans à la Sex Academy. Ajoutez à cela le stress, l’absence de parents (et de journalistes), le côté colo (chambrées à 2 dans lesquelles on vient squatter, présence de discothèques, salles de sport et multiples cafés dans le village) et le matching fort probable entre personnes du même secteur professionnel, et vous obtenez cette ambiance bestiale et décomplexée de salle de garde version jogging Adidas.
Une athlète américaine relate que 70 à 75% des sportifs sélectionnés participent à ces Sex Olympics en marge de la compétition officielle. Il est paraît-il bien connu que la nation la plus performante est… l’Italie (Noooon !), dont les village people laisseraient tout bonnement les portes de leurs chambrées ouvertes (ambiance backroom). Comme au Club, on accroche une chaussette à la poignée de sa chambre lorsqu’on ne veut pas que son colocataire y rentre et, si l’on souhaite vraiment performer, il est paraît-il très bien vu de remporter une médaille. Le village serait alors en émoi, attendant avec passion et excitation votre retour au bercail avant de vous sauter dessus sauvagement. Il paraîtrait également que les athlètes féminines auraient élu de longue date les nageurs comme « best bodies » toutes disciplines confondues. Il y en a un qui doit être bien deg’ de s’être maqué peu de temps avant les Jeux, c’est Camille Lacourt, qui ne devait déjà pas avoir beaucoup de mal à lever en dehors du village. Y’a des Popeye qui se perdent. Mais nos quatre médaillés d’hier prendront certainement le relais (hu hu) du grand blond sans rechigner à la tâche.
Quant à l’ambiance, elle monterait crescendo tout au long de la compétition, pour atteindre son paroxysme le dernier soir (selon l’adage de l’UCPA : « dernier soir, dernière chance »), raison pour laquelle la plupart des délégations seraient en total état d’ébriété lors de la cérémonie de clôture de l’événement. Shocking !
Les Sex Olympics 2012 sont maintenant lancés. Souhaitons donc bonne chance à Jérémy Stravius (nageur, médaillé d’or et célibataire…), Christophe Lemaître, Muriel Hurtis, Laura Flessel, Jo-Wilfried Tsonga, Gilles Simon, Richard Gasquet, Tony Parker ou encore Teddy Riner, lequel devra trouver une solution pour exercer sereinement son art dans cette discipline… Merci à l’organisation de donner toutes ses chances à notre athlète français en lui fournissant un équipement adapté à sa morphologie…
– Dis, y’a quel pourcentage de filles pour un mec ?
– Ca dépend du mec, ça.
Allez Teddy on est avec toi !
* Veuillez nous excuser pour ce titre quelque peu racoleur mais, audiences aoutiennes oblige, nous avons cédé à la bonne vieille technique à la Bernard de La Villardière… Et vous, pourquoi avez-vous cliqué ?